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8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 15:50

 

Lettre aux adhérents et sympathisants du Nouveau Centre

de Loir-et-Cher

 

 

Chers Amis,

 

Les prochains mois vont être déterminants pour l'avenir de notre pays. Avec vous qui êtes engagés fidèlement et activement au sein de notre famille politique, j'ai cru utile de partager mes réflexions sur l'élection présidentielle de 2012.

 

Les crises successives que connaissent les pays industrialisés depuis 2008 dont celle que nous traversons actuellement concernant la dette souveraine des états de l'Union européenne sont l'expression d'un changement de cycle. Nous sommes entrés désormais dans une ère nouvelle, où l'essentiel du pouvoir économique, financier, démographique et donc politique, se trouvant dans les pays émergents, le monde occidental et particulièrement l'Europe ne sont désormais plus « le centre du monde » mais bien des régions périphériques.

 

La France ne peut s'extraire du monde qui l'entoure. La déstabilisation de la zone « Euro », le poids de la dette, de la dépense publique et des prélèvements obligatoires dans notre pays, nous imposent des choix difficiles mais indispensables. Il nous faut collectivement repenser et refonder notre modèle social.

 

Le contexte politique qui ouvre la « séquence » présidentielle de l'an prochain est donc particulièrement incertain. 

 

En outre, d'un point de vue strictement national, le dernier Président de la République socialiste - qui fut aussi le premier sous la Vème République - a quitté le pouvoir depuis 17 années et notre majorité de droite et du centre gouverne depuis 10 ans. Au-delà des débats sur le bilan de notre action et des appréciations quant à la personnalité du chef de l'État, certains de nos concitoyens expriment le souhait d'une alternance qu'ils jugent naturelle et inscrite dans l'ordre démocratique des choses.

 

C'est dans ce contexte et en ces termes que se pose à nous, centristes, la question de l'élection présidentielle et ceci, sans tenir compte, à ce stade de la réflexion, des personnalités des candidats déjà investis ou à se déclarer, élément qui n'est bien évidemment pas sans importance. Dès lors, quel est l'enjeu pour le Nouveau Centre et plus largement pour les centristes ? Tout simplement celui de son existence en tant que force politique, courant et famille de pensée.

 

Le Centre appartient à l'histoire politique et sociale de la France. Ses valeurs, ses idées, ses hommes et ses femmes ont - de tout temps - apporté une contribution essentielle à la construction de l'édifice national et européen.

 

Notre existence et l'avenir de notre formation politique du Nouveau Centre, héritière de l'UDF est-elle suspendue à la présence d'un candidat issu de nos rangs au premier tour de l'élection présidentielle ? Ma réponse, à la lumière du contexte économique et géopolitique international et politique national est clairement : non !

 

Une candidature du président du Nouveau Centre serait à mes yeux inutile et même dangereuse, pour notre famille politique et pour la majorité présidentielle. Ni les analyses de stratégie politique en termes d'occupation d'un hypothétique « espace électoral », ni l'axiome tout relatif qui considère qu'un parti politique n'ayant pas de candidat à l'élection présidentielle est voué à disparaître, ne s'appliquent à la prochaine élection présidentielle - qui ne ressemblera à aucune autre.

 

Mon jugement ne porte en rien sur la personnalité ou les capacités de ce possible candidat. Elle fait - y compris - abstraction du fait que deux de nos responsables politiques du Nouveau Centre, sont membres du Gouvernement et que lui-même l'a été comme ministre de la Défense, pendant trois années.

 

Quelque soit le score que pourrait espérer le candidat qui porterait les couleurs centristes, nous ne serons pas en capacité de peser sur le second tour. Pis, toute faiblesse nous disqualifie pour les élections législatives qui ont lieu cinq semaines après. Dans cette hypothèse, notre projet, nos idées ne seraient ni entendus ni audibles. Or, c'est bien cela qui est au cœur de notre engagement et qui doit - seul - nous guider.

 

Nous n'existerons demain et le Centre ne pourra représenter une offre politique crédible que si nous sommes en capacité de peser sur la candidature naturelle du chef de l'État à sa propre succession, de peser sur le projet qu'il portera, de peser dans son organisation et son équipe de campagne.

 

Chers amis, comme beaucoup d'entre-vous, j'ai, en 2007, fait la campagne de François Bayrou et je ne regrette rien de celle-ci, jusqu'au soir du premier tour. Comme la plupart d'entre-vous j'ai très mal vécu l'entre-deux tours et comme la plupart d'entre-vous, j'ai naturellement voté pour Nicolas Sarkozy au second tour.

 

Le bilan réformateur de notre majorité présidentielle depuis quatre ans n'est pas contestable. Même si les parlementaires centristes auraient aimé être mieux entendus, ou entendus plutôt, par exemple sur la suppression du bouclier fiscal ou la taxation des hauts revenus comme élément de justice fiscale, nous sommes solidaires et co-responsables de l'action conduite par les gouvernements de François Fillon depuis 2007.

 

Nous avons d'ailleurs, à ce titre, toujours été fidèles au contrat de majorité négocié et conclu avec le Président de la République et l'UMP en 2007. Partenaire loyal et libre, le Nouveau Centre a bel et bien été le second pôle de la majorité et souvent son facteur d'équilibre.

 

 

Pendant cette mandature et singulièrement face aux crises de ces trois dernières années, le chef de l'État a démontré de grandes capacités d'action, un véritable leadership international et une vision de l'Europe et du rôle international de la France. Cette action, ces qualités développées par Nicolas Sarkozy, ne sont d'ailleurs pas contestées par l'opposition.

 

Dans un monde qui bouge sans cesse, dans une société en proie à l'incertitude, nous avons besoin de rassembler nos concitoyens. Nous avons besoin de les rassurer sur notre propre capacité de rassemblement, condition de notre action dans la durée.

 

Pour ma part, c'est donc en conscience et en responsabilité que je soutiendrai Nicolas Sarkozy, candidat naturel de rassemblement de la droite et du centre, dès le premier tour de l'élection présidentielle de 2012.

 

Vous le voyez, loin d'un « ralliement de circonstance », ma démarche est le fruit de la réflexion, de l'analyse, sans enthousiasme béat, sans renoncement mais avec détermination et la conviction forte d'être utile à mon pays et à ma famille politique.

 

Je vous suis d'ores et déjà reconnaissant d'avoir pris le temps de me lire et apprécierai de connaître vos propres réflexions et appréciations sur ce sujet. Nous aurons, bien sûr l’occasion d’échanger sur celui-ci dans les prochains mois.

 

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 12:06

 

Par lettre du 3 novembre, le Premier Ministre vient de me nommer Parlementaire en mission, placé auprès du Ministre de la Fonction publique. Il me confie la mission de faire un état des lieux des pratiques de la gestion des âges de la vie et de faire des proposition sur ce sujet à l'échelle des trois fonctions publiques - de l'Etat, des collectivités territoriales et hospitalière.

A ce titre, je rencontrerai prochainement les principaux acteurs de la gestion des ressources humaines des différentes administrations ainsi que les organisations syndicales et je procèderai à des analyses comparées des pratiques dans le secteur privé et dans d'autres pays de l'Union européenne.

 

L'allongement de la vie, ses conséquences sur le droit à la retraite, la récente réforme le concernant, les enjeux en termes d'emploi des seniors, la pénibilité au travail et le lien entre les générations au travail sont les champs d'exploration de ma mission durant les trois prochains mois.

 

Je remettai mon rapport au Premier Ministre dans le courant du mois de janvier.  

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28 octobre 2011 5 28 /10 /octobre /2011 11:19
Un président combatif, un président rassurant, un président convaincant
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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 17:02

« Maurice Leroy, président de la fédération du Nouveau Centre et les députés Pascal Brindeau et Nicolas Perruchot se félicitent de l’issue positive du sommet européen de cette nuit.
L’accord obtenu entre les partenaires de la zone euro est majeur et porteur d’espoir.
Nous centristes, européens convaincus, nous félicitons de voir que le couple franco-allemand, à travers le président de la République, Nicolas Sarkozy et la chancelière Angel Merkel ait su relever le défi en assumant le « leadership » de l’Europe pour proposer le plan de sauvetage adopté.
Nous saluons la vision politique et la compréhension des enjeux économiques du président de la République qui a mis ses qualités reconnues de volonté, de dynamisme et de détermination au service d’un engagement européen sans faille pour protéger la France de la crise.
Cette nuit, la crise de la dette grecque mais aussi le risque de contagion à d’autres pays – Italie, Espagne – ont été endigués, grâce notamment à la décision d’augmenter dans un premier temps le Fonds Européen de Secours Financier pour les pays en difficultés (FESF) à plus de 1000 milliards d’Euros.
La menace de la crise de la dette qui a pesé ces derniers mois sur l’Europe, doit nous amener à tirer pour le débat présidentiel de 2012 un enseignement fort au cœur du message centriste : L’euro a été victime du manque criant d’une volonté politique pour le soutenir. Il faut maintenant passer la vitesse supérieure vers une Europe économique et politique intégrée. »

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27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 11:36

Les pays de la zone euro sont parvenus à boucler les grandes lignes d'un plan anti-crise passant par une forte réduction de la dette de la Grèce et la mobilisation de 1000 milliards d'euros pour empêcher la contagion. A ce plan conjoncturel s'ajoute une volonté commune de renfocer la gouvernance économique européenne, mieux coordonner les politique économique nationale et veiller à une convergence budgétaire au sein de la zone.

Des avancées importantes et tangibles ont été réalisées.

La France et l'Allemagne, parce que c'est leur rôle historique et leur responsabilité partagée ont été à l'initiative.

Le président Sarkozy a montré sa capacité à entraîner et convaincre. Il porte la crédibilité de la France.

Dans le débat présidentielle qui s'annonce en France, la place de l'Europe, son renforcement et sa vocation, prendront ainsi toute leur dimension. Il n'est pas certain que la gauche tiraillée entre "nonistes" et et euro-réalistes y soit très à l'aise. 

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 16:34

"Ma question s'adresse à Eric BESSON, Ministre chargé de l'Industrie, de l'énergie et de l'économie numérique.

 

Monsieur le Ministre,

L'étude annuelle de Capgemini sur l'énergie en Europe qui vient d'être publiée, fait état – je cite : « de menaces réelles sur la continuité de la fourniture électrique pendant l'hiver 2011-2012 et les hivers suivants »

Elle invite les autorités de régulation de l'énergie et les gouvernements des pays de l'Union européenne à mettre en place un nouveau cadre réglementaire incitant les acteurs à réaliser les 1.100 milliards d'euros d'investissements - d'ici à 2020 – nécessaires afin de garantir la continuité de la fourniture.

Compte tenu de la situation actuelle, l'étude conclut notamment - à moyen terme - à une augmentation des prix de l'énergie et à des conséquences négatives sur la sécurité d'approvisionnement énergétique, sous l'effet notamment d'une dépendance accrue vis-à-vis du gaz russe.

 

La France, grâce à la qualité de sa filière industrielle énergétique, est globalement exportatrice d'électricité.

Mais elle est importatrice pendant les grands pics de consommation, l'hiver autour de 19h.

L'an passé c'est plus de 8,000 mégawatts qui ont été importés en provenance d'Allemagne. Or, cette énergie ne sera plus disponible en raison de l'arrêt de 8 de ses 17 réacteurs nucléaires, décidé au printemps.

L'Allemagne sera elle-même importatrice nette d'électricité durant le prochain hiver,

 

Monsieur le Ministre, à l'heure où, sous la pression des Verts, le Parti socialiste et son candidat annonce une sortie du nucléaire tantôt planifiée, tantôt plus hypothétique, sans jamais dire aux Français, quel serait le coût économique et industriel – et donc en termes d'emplois - de ce choix,

Pouvez-vous nous indiquer les choix du Gouvernement pour garantir l'indépendance énergétique de la France, garantir à nos concitoyens la sécurité de l'approvisionnement en électricité à des coûts maîtrisés, et enfin garantir l'avenir d'une filière industrielle performante.

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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 10:24

L'annonce faite par François Fillon de briguer la députation à Paris l'année prochaine dans la perspective des élections municipales de 2014 a reveillé les rancoeurs, les ambitions et les phrases assassines.

La bataille de Paris commence par une guerre de tranchée, et ce n'est pas le meilleur augure. L'Ump mais au delà la majorité présidentielle ont une responsabilité particulière et historique. Reconquérir la ville Capitale.

Pour cela, il faut parler aux parisiens, les convaincre que des orientations nouvelles sont possibles et souhaitbles. Et cette élection symbole raisonne d'ailleurs bien au-delà de Paris. Elle nous oblige collectivement.

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 16:21

 
"projet de loi de finances pour 2012 : le NC 41 se félicite de renforcer l'équité fiscale.
 
La fédération Nouveau Centre de Loir-et-Cher et ses députés Pascal Brindeau et Nicolas Perruchot se félicitent de l’adoption par l’Assemblée nationale, d'un amendement du groupe parlementaire centriste, visant à rendre pérenne la taxe sur les très hauts revenus. 
Cette avancée obtenue auprès du gouvernement répond à une exigence de justice fiscale et d’efforts équitablement partagés, mais également de convergence franco-allemande.
 
Pour que cette taxe ne soit pas un coup d'épée dans l'eau, il était indispensable qu'elle soit maintenue non pas jusqu'en 2013, comme le prévoyait initialement le Projet de loi de Finances, mais jusqu’au moment où sera atteint l’équilibre des comptes des administrations publiques.
 
Cette exigence que le groupe centriste à l'Assemblée nationale a su faire entendre fait écho au principe de la règle d'or d'équilibre budgétaire que le Nouveau Centre défend depuis 2007.
 
En vertu de cet accord avec le gouvernement et la majorité, cette contribution sera mise en place au taux de 3% pour un revenu fiscal de référence supérieur à 250 000 euros par personne et par an, et au taux de 4% pour un revenu fiscal de référence supérieur à 500 000 euros par personne et par an. Cette contribution s’appliquera à la fois aux revenus du travail et aux revenus du patrimoine, jusqu’à ce que soit atteint l’équilibre des comptes publics."

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 18:04

Dans cette période de crise inégalée, dans l'histoire que le monde et singulièrement les vieilles puissances occidentales connaissent, les équipes dirigeantes en place sont vouées à l'impopularité.

Manigance de l'Histoire, les Etats-Unis et la France sont entrées ensemble dans la période électorale suprême qui conduit à la présidentielle, en avril pour le Président Sarkozy, en novembre pour le Président Obama.

Tous deux sont au plus bas dans les sondages et sont voués - si l'on se fit aux seules enquêtes d'opinion - à une débacle électorale, sinon certaine, di moins probable.

Et pourtant, qui aurait imaginer que le premier président noir des Etats-Unis, qui devait passifier le monde, trait d'union naturel entre le monde occidental et l'orient, entre islam et judéo-christianisme, rempart contre le "choc des civilisations" n'échoua ?

L'échec est d'autant plus cinglant qu'il est le produit - finalement - d'une absence de volontarisme et pour tout dire d'une absence de vision du président de la première puissance mondiale en matière de politique étrangère.

A frond renversé, le démocrate est plus en retrait sur la scène internationale que ne le furent ses prédécesseurs républicains, alors même que le monde est suspendu à tout mouvement de Washington.

Les deux derniers épisodes Libyen et israélo-palestinien en sont des exemples paroxystiques.

A contrario, fidèle à son inclinaison et à son message sur la rupture, le président français occupe le terrain international et objectivement y réussit.

Après le raté de l'émergence du printemps arabe, il assume un leadership européen et international plutot efficace.

La politique étrangère fait-elle l'élection présidentielle ?

Barack Obama sera peut-etre réélu là ou Nicolas Sarkozy échouera.

Une chose est certaine cependant, le mandat du président français aura été utile au plan international là où l'espoir "Hopebama" aura si vite déçu.    

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 11:30

Lundi 26 septembre  2011

 

  9h00

SARGE SUR BRAYE

Salle de la Mairie

10h15

BAILLOU

Salle du Conseil Municipal

11h30

CORMENON

Salle du Conseil Municipal

14h30

MONDOUBLEAU

Salle  des élections Mairie

15H45

SOUDAY

Mairie

17H00

ARVILLE

Mairie

 

 

Jeudi  29 septembre 2011

 

14H30

LE TEMPLE

Salle de la Mairie

15H45

BEAUCHENE

Mairie

17H00

SAINT-MARC-DU-COR

Mairie

18H15

CHOUE

Salle communale

 

 

 

Vendredi  30 septembre  2011

 

  9h00

SAINT-AGIL

Salle de la Mairie

10h15

OIGNY

Salle de la Mairie

11h30

SAINT-AVIT

Mairie

14h30

LE PLESSIS DORIN

Salle de la Mairie

 

 

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