Avec les élus de la liste « donnons à Vendôme, un nouveau visage » je dresse un bilan mitigé à l’occasion du 10e anniversaire du Minotaure.
Il s’agit bien évidemment d’un équipement culturel structurant de rayonnement régional, c’est incontestable. Le Minotaure est d’ailleurs le symbole quasi unique de la politique menée par la municipalité actuelle.
Mais à quel prix ? Entre 500 000 et 700 000 € de subvention d’équilibre annuelle et 350 000 € de subvention de la communauté du Pays de Vendôme au bénéfice du délégataire, l’Hectare. Certes les chiffres de fréquentation ont bien progressé en 10 ans mais beaucoup de couches de la population vendômoise ne se reconnaissent pas dans la programmation actuelle.
Plus dommageable à nos yeux est l’impossibilité d’accès - compte tenu des tarifs et des conditions d’utilisation - au théâtre et même à la grande salle du Palais des fêtes pour des associations vendômoises organisatrices d’événements culturels et de spectacles.
Catherine Lockhart affirme dans les colonnes de la Nouvelle République (édition d’hier) sa volonté nouvelle de développer la dimension « congrès » de l’équipement. Tant mieux ! C’est un créneau que nous appelons de nos voeux depuis plusieurs années mais qui implique de repenser le mode de gestion du Minotaure, car aujourd’hui c’est le délégataire qui maîtrise la totalité de l’agenda du théâtre et qui est prioritaire pour sa programmation. De fait, le Minotaure est un équipement à 99,9% culturel.
Les anniversaires sont propices aux bilans et aux perspectives. Il convient après 10 ans d’envisager un fonctionnement renouvelé et les conditions de valorisation d’un équipement qui peut et doit mieux contribuer au développement économique de Vendôme et de notre bassin de vie.
En outre, le temps est venu de programmer les travaux de réhabilitation des façades du palais des fêtes ainsi que la modernisation de la grande salle, opérations qui n’avaient pas été réalisés en 2002.