municipalité de Vendôme : vous avez dit concertation ?

La concertation et la démocratie participative, deux mots qui reviennent à longueur de discours et d'écrits de Mme Lockhart et de l'actuelle majorité municipale. Derrière le vernis, se cache une réalité toute différente. En témoigne la récente pose de la première pierre de la station d'épuration ou encore les travaux de la future gare routière.

Par un temps superbement ensoleillé, élus, services et entreprises étaient réunis en grande pompe vendredi dernier sur le site de la future station d'épuration. Un équipement qui aura mis près de 15 ans à sortir. Le train des soutiens financiers de l'Etat et des collectivités sont passés et les quelques 21 millions d'€ d'investissement seront pour l'essentiel assumés par les contribuables vendômois sur leur facture d'eau. Celle-ci aura un goût un peu "salé" désormais.  

Au moment des discours - dont avait été exclu la représentante du Conseil général, on n'est pas à une petite mesquinerie près - les mots démocratie participative et concertation sonnaient dans la bouche de l'actuelle maire et de son adjoint comme un leimotiv, un exemple. "Les riverains ont été associés à toutes les étapes du projet, concertés", un comité théodule s'est réuni à de nombreuses reprises, bref, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes, jusqu'à... jusqu'à ce que le seul riverain présent, les autres sans doute tellement heureux de voir leur propriété foncière dépréciée de 30 à 50% par la présence de la future station d'épuration, devaient sans doute fêter l'évènement chez eux, jusqu'à ce que ce seul riverain prenne la parole sans que la municipalité l'y ait invité. Et ce riverain de dénoncer l'absence totale de dialogue avec la municipalité !

En témoigne aussi le mécontentement fort des commerçants et riverains du boulevard de Trémault et de la fin du Faubourg Chartrain qui ont appris par un courrier déposé par les services municipaux quelques jours avant, le commencement des travaux de la future gare routière et surtout le fait que les deux routes seraient coupées pendant plus de deux mois. Bonjour la concertation !

Nous pourrions multiplier les exemples des commerçants et riverains qui ont appris les désagréments à subir pour des travaux engagés sur la voie publique, en lisant le journal...

D'un côté il y a les mots, les beaux discours et de l'autre la réalité d'une gestion calamiteuse de ces questions par la municipalité sortante.